Fils électrique, fers à chaussures, chevilles plastique.
Fragments du réel, nouvelle aventure de l’objet.

L’objet joue double jeu. Le fil électrique s’enroule sur lui-même et laisse apparaître sa beauté plastique sous une fine couche d’or. Le fer à chaussures s’offre le statut de « Ready Made » et change de contexte pour devenir objet d’art. Esthétique du morceau de ferraille trouvé et emprunté à la route. Si l’on prête l’oreille, on peut entendre le cliquetis des pas sur le pavé. La pauvreté et la richesse se rejoignent, l’esprit se perd, des images surgissent : des gitans voyageurs, la lime du maréchal- ferrant.

1984, Collier en fers à chaussures.

Boucles d’oreilles en perles anciennes de récupération montées sur un fil noir

1997, Pendentif en fil électrique, perles de bois et feuille d’argent